
Allons à la rencontre de Camille & Luce qui Disent-elles
Vous allez très certainement comprendre le petit jeu de mots de ce titre dès que je vais vous parler de l’activité de Luce & Camille ! Allez, je vous donne la réponse sans plus tarder : Elles sont toutes les deux distillatrices, aussi appelées “bouilleurs de cru”.
Et j’ai eu l’opportunité de les suivre dans leurs folles aventures entre nuages de vapeur, alambics et boissons apéritives !
Projet
Les grands esprits se rencontrent toujours, n’est-ce-pas ?
Disent-Elles, c’est l’histoire de la réaction spontanée entre les deux esprits en ébullition de Camille & Luce. Avant de se connaître, leurs envies se ressemblent déjà comme deux gouttes d’eau-de-vie : elles voulaient ouvrir dans le sud-Ouest de la France une micro-distillerie.
Beauté du hasard, les deux distillatrices gravitent autour d’une fabrique de spiritueux québécois, et le fondateur de cette dernière organise leur rencontre. L’alchimie opère, et les rêves des deux femmes n’en font plus qu’un ; à partir de ce jour, leur avenir se lira au fond d’une même bouteille. De retour de l’autre côté de l’Atlantique, Camille & Luce lancent la maison de création spiritueuse Disent-Elles.
Leur spécialité : des spiritueux uniques, distillés-main, en éditions limitées.
Chaque spiritueux est le fruit d’une rencontre avec un voisin, un ami ou encore un confrère : des fûts de bières données ici, des écorces d’agrumes récupérées plus loin, des roses-trémières cueillies là-bas… Avec Luce & Camille : rien ne se perd, tout se transforme ! Je vous laisse imaginer les décoctions magiques, déroutantes et envoûtantes qu’elles arrivent à cocréer ensemble…
Disent-elles, c’est aussi la transmission d’un savoir-faire unique : les deux acolytes distillent leur précieuse essence dans des alambics, quasi centenaires, chauffés au bois qui ont été chinés sur des petites annonces. Elles se disent souvent “distilleuses de bonnes aventures”. Camille & Luce laissent toujours leur créativité s’exprimer au gré des rencontres.
Selon elles, ce qui se boit dans la joie, se distille dans la joie ! Et on leur fait bien confiance pour ça !
Enfin, dernier point, et pas des moindres : elles ont une vision & une démarche éco-responsable ! Elles récupèrent des matières premières & des déchets pour la création de leurs spiritueux et consignent aussi les bouteilles. Tout est pensé de A à Z pour éviter les déchets.








Les coulisses de la distillerie de disent-elles, une vie à 100 à l’heure
Il est aussi important de vérifier régulièrement la densité de l’eau-de-vie à l’aide d’un alcoomètre et de mesurer les températures entre le chauffe-vin et le refroidissant toutes les dix minutes. Enfin, rien ne vaut également la dégustation pour être certain de la qualité de l’extraction.
On parlait de déchets tout à l’heure : dans la distillerie, tout se récupère, même la “bièrasse” communément appelée “vignasse”. Il s’agit des restes de bière sans alcool. Ils sont jetés dans un purin et donnés à des voisins maraîchers pour leur permettre d’obtenir de l’engrais naturel.
Vous l’aurez compris : il y a tant de paramètres, de facteurs qui peuvent tout changer en quelques secondes ! Tout est millimétré ! Mais c’est sans compter les anti-sèches de Camille & Luce qui ne sont jamais très loin pour en apprendre un peu plus sur cet alambic armagnacais !
Tout au long de mon reportage photo, une surveillance permanente doit être menée pour ramener le bois près du foyer, maintenir la chaudière à bonne température pour faire chauffer la bière et la transformer en eau-de-vie, et tout un nombre incalculable d’autres missions. Il faut clairement être sur tous les fronts ! Vous comprenez maintenant pourquoi il y a plusieurs équipes qui tournent.
Il faut veiller à remplir la cuve de charge de bière pour alimenter en permanence l'alambic. Un carbodoseur est d’ailleurs utilisé pour vérifier le CO2 contenu dans la bière qui va être distillée. La bière monte ensuite et se réchauffe dans le chauffe-vin, les vapeurs remontent à travers le plateau de distillation de la colonne et s’évapore à 80°c pour retourner à l’état liquide ensuite. À la sortie de l’alambic, la bière est transformée en eau-de-vie ! Un joli cercle vertueux !
Il est aussi important de vérifier régulièrement la densité de l’eau-de-vie à l’aide d’un alcoomètre et de mesurer les températures entre le chauffe-vin et le refroidissant toutes les dix minutes. Enfin, rien ne vaut également la dégustation pour être certain de la qualité de l’extraction.
On parlait de déchets tout à l’heure : dans la distillerie, tout se récupère, même la “bièrasse” communément appelée “vignasse”. Il s’agit des restes de bière sans alcool. Ils sont jetés dans un purin et donnés à des voisins maraîchers pour leur permettre d’obtenir de l’engrais naturel.
Vous l’aurez compris : il y a tant de paramètres, de facteurs qui peuvent tout changer en quelques secondes ! Tout est millimétré ! Mais c’est sans compter les anti-sèches de Camille & Luce qui ne sont jamais très loin pour en apprendre un peu plus sur cet alambic armagnacais !
Tout au long de mon reportage photo, une surveillance permanente doit être menée pour ramener le bois près du foyer, maintenir la chaudière à bonne température pour faire chauffer la bière et la transformer en eau-de-vie, et tout un nombre incalculable d’autres missions. Il faut clairement être sur tous les fronts ! Vous comprenez maintenant pourquoi il y a plusieurs équipes qui tournent.
Il faut veiller à remplir la cuve de charge de bière pour alimenter en permanence l'alambic. Un carbodoseur est d’ailleurs utilisé pour vérifier le CO2 contenu dans la bière qui va être distillée. La bière monte ensuite et se réchauffe dans le chauffe-vin, les vapeurs remontent à travers le plateau de distillation de la colonne et s’évapore à 80°c pour retourner à l’état liquide ensuite. À la sortie de l’alambic, la bière est transformée en eau-de-vie ! Un joli cercle vertueux !
Il est aussi important de vérifier régulièrement la densité de l’eau-de-vie à l’aide d’un alcoomètre et de mesurer les températures entre le chauffe-vin et le refroidissant toutes les dix minutes. Enfin, rien ne vaut également la dégustation pour être certain de la qualité de l’extraction.